28 novembre 2010

Gâteau à la faisselle de brebis, miel de lavande et pignons

Ceux qui l'ont goûté n'ont pas su que j'y avais mis du fromage frais de brebis. Mais ils l'ont apprécié, pensant à un gâteau au yaourt. Les saveurs du miel de lavande avec les zestes de citrons ont apporté une touche de douceur. Moelleux et excellent avec une compote d'abricots !



J'ai fait une première fois cette recette en suivant les indications vues dans le livre"Cuisine des tables d'hôtes", Éditions Ouest-France. Le final est bon mais manque de levée. Il évoque un dessert de type fiadone. Ceci dit, c'est un vrai délice. Il a convaincu le plus difficile des "franco-hollando-chinois" parmi les gourmands présents dans la maison.



Ma seconde version donne une préparation plus mousseuse et une pâte agréable, originale, avec une texture de gâteau à pâte levée, avec un incroyable moelleux. Même pas sec malgré la présence des blancs en neige.

Ingrédients
  • 200 g de farine
  • 150 g de faisselle de brebis
  • 3 gros œufs
  • 3 cuillères à soupe d'huile d'olive
  • 75 g de sucre en poudre
  • 2 grosses cuillères à soupe de miel de lavande
  • un demi sachet de levure
  • 50 g de pignons
  • 25 g d'amandes effilées
  • zeste d'un citron
  • compote d'abricots (congelée de cet été mais très parfumée encore)
J'ai trouvé sur le marché Jean Talon, les fromages d'une qualité excellente: " Les fromages du verger". Leur faisselle ( le louché) est un caillé vraiment tout frais et on voit bien qu'il a été prélevé à la louche. Ce produit a d'ailleurs été récompensé par un prix en 2009.



Préchauffer le four à 175°C.
Laver et zester le citron en laissant tomber les morceaux sur le sucre en poudre.
Faire tiédir le miel de lavande car il est un peu compact et difficile à incorporer.
Dans un saladier, mélanger les jaunes d'oeufs, la moitié du sucre, le miel liquéfié et l'huile d'olive.
Ajouter la faisselle de brebis égouttée et garder le petit lait pour préparer des muffins ou des pancakes.
Battre les blancs en neige et les serrer avec le reste de sucre.
Ajouter la farine et la levure aux jaunes en les saupoudrant en pluie.
Incorporer les blancs en neige dans la pâte puis les amandes effilées.
Mettre le mélange dans un moule rond beurré et fariné type moule à manqué.
Déposer les pignons sur le dessus du gâteau.
La cuisson à 175°C dure environ 25 minutes puis je laisse 5 à 10 minutes à 160°C pour éviter de trop colorer le dessus.
Il me semble que c'est tiède qu'il a été le plus apprécié.

14 novembre 2010

Figues sèches aux feuilles de laurier / lu capoun de belouna

Il parait que c'est le plus niçois des 13 desserts de Noël. Des figues sèches sont garnies de noisettes ou d'amandes, d'une feuille de laurier frais puis empaquetées par une feuille de figuier. Il leur faut ensuite 2 mois de séchage avant d'être dégustées.

C'est surtout l'une de mes nouvelles saveurs préférées : la figue et le laurier. J'ai d'ailleurs en attente une collection de tartes figues-chocolat-laurier ...
Vous pouvez trouver cette friandise chez ce fabriquant qui les décline de façon plus traditionnelle en capoun et capounet (version individuelle) et avec du fenouil.
La recette originale se trouve ICI ; je n'y ai pas mis les feuilles de pêcher comme indiqué.
Un mois peut suffire pour le séchage.

Ingrédients pour chaque figue sèche mais moelleuse

  • une feuille de figuier
  • une feuille de laurier frais
  • deux amandes ou noisettes ou pignons


Faire sécher pendant 2 jours les feuilles pour diminuer leur taux d'humidité et éviter leur pourriture. Elles doivent garder leur souplesse au moment d'enfermer les figues à l'intérieur. Je n'avais que de petites feuilles donc j'ai procédé comme suit.



Inciser chaque figue pour y glisser les amandes, noix, pignons ou noisettes. Le pédoncule est placé vers le haut. Disposer une feuille de laurier sous chaque figue. La figue est placée vers la queue de la feuille de figuier.
Recouvrir le fruit dans la feuille en remarquant que la nature est bien faite; la forme de la feuille de figuier est parfaite pour ce pliage, elle permet cet emballage en trois étapes de façon bien régulière et symétrique.
Au final, attacher le tout avec un morceau de ficelle ou de raphia. Laisser sécher au moins un mois.


08 novembre 2010

Salon Saveurs et Tentations à Montréal

Enfin la possibilité de découvrir un salon avec démonstrations, conférences et d'incroyables dégustations. Le salon Saveurs et Tentations se tenait sur trois jours à Montréal.



Les chocolatiers, pâtissiers et autres agitateurs de papilles à sucre étaient majoritairement représentés. Ludovic Fresse a présenté une recette de mi-cuit au chocolat assez époustouflante : une pâte presque liquide, une cuisson parfaite et un résultat persuasif !




Sans entrer dans le détail, j'ai croqué les belles amandes grillées de Maribel dont la nouvelle à la lavande, testé l'huile de chanvre puis les magrets séchés des canards du Lac Brome. Retrouvé un concitoyen spécialiste de la cuisine de canards gras, goûté des salaisons de loup marin des Iles de la Madeleine, assisté à une découpe de porcelet de lait, puis pris une leçon sur le thé .




Le stand chocolat de la société Barry était le plus imposant. Leur centre de formation propose des cours aux professionnels et au public. Le chef pâtissier Derrick Tu Tan Pho a même pris tout son temps pour me donner les astuces et conseils pour améliorer mon habituel gâteau -mousse au chocolat : en particulier les paramètres de réussite pour amalgamer rapidement des blancs en neige avec un chocolat noir à forte teneur en cacao. Allez consulter leur site pour avoir courbe de cristallisation et profil aromatique de chaque variété.



Les sucreries de l'érable

Tartes réalisées avec du vrai beurre et un sirop d'érable digne de ce nom qui me réconcilie avec ce goût ( et des produits moins sucrés que ceux dégustés sur les autres stands).
Mon choix : des pommes confites au cidre de glace !




La société Myco Sylva
Outre les champignons, ils ont su trouver une foison de plantes aromatiques de la forêt avec lesquelles ils ont composé de subtils mélanges, tels de parfaits épices des bois, dans le respect de la nature et des communautés.
  • poivre de boréalie ( poivre et chanterelles)
  • velours boisé ( russule orangée et thé du labrador),
  • myric ( extraite des graines huileuse de la plante myric qui pousse le long des lacs et baumier moulu)
  • fruits de Comptonie qui étaient utilisés par les indiens des Premières Nation


Je n'ai pas su apprécier à leur juste valeur ces superbes pâtes Alegria biologiques et artisanales
et j'ai redécouvert le miso (de la coopérative Massawippi ) .



Sur le stand des farines biologiques Milanaise, la représentante technico-commerciale a répondu à mes questions concernant le levain. Le nouveau site internet est vraiment intéressant concernant les paramètres de chaque type de farine dont leur propre taux d'hydratation et une rubrique trucs et astuces pleine de bons conseils.



Mon coup de cœur va à une adorable et experte chocolatière Le petit chocolatier ( entreprise située à Beloeil) avec le meilleur moelleux du salon . Bravo !


( petit problème avec leur site internet actuellement)



Enfin, une idée innovante et toute verte trouvée au stand des Urbainculteurs.
Une solution géniale pour jardiner en pleine ville : les sacs à plantation en géotextile.


crédit photo les urbainsculteurs

J'en profite pour remercier la personne qui m'a permis de participer à la première demi-journée de ce salon, réservée aux professionnels.


01 novembre 2010

Confiture d'oranges et coriandre fraîche

J'ai trouvé des oranges de la variété Cara-Cara en provenance de Californie. Elles ont fini en confiture que j'ai voulu légèrement épicer avec une herbe aromatique fraîche. L'odeur du mélange chauffé orange- coriandre est déjà un vrai délice !



C'était un premier essai et même, mes débuts en confiture; je n'ai fait qu'un seul pot avec deux oranges et un demi-citron plein de pépins ! Plutôt une marmelade avec tout plein de zestes.

Ingrédients
  • 2 oranges ( biologiques)
  • le même poids en sucre après avoir coupé les extrémités des oranges
  • un demi-citron
  • une quinzaine de branches de coriandre fraîche

Brosser les oranges longuement et les mettre dans une casserole départ eau froide.
Porter à ébullition et cuire une quinzaine de minutes pour attendrir les zestes.
Les égoutter puis les faire refroidir.
Ôter les extrémités et peser. Préparer la même quantité en sucre.
Couper en tranches fines et garder le jus.
Prélever le jus et les pépins du citron.
Mettre les rondelles, les jus et les pépins dans une petite casserole à fond épais. Ajouter un peu d'eau pour les couvrir à peine et cuire une dizaine de minutes et écumer.
Laisser reposer une nuit.
Laver les brins de coriandre et les placer dans un nouet ou une grosse boule à cuire le riz.
Réserver trois tranches les plus jolies pour la déco du pot et hacher au couteau ou au mixer le reste.

Mettre à cuire à feu plus vif un quart d'heure en surveillant pour ne pas faire brûler : la température fatale de 105°C. Je n'ai pas mis toute l'eau de macération, je n'ai pas pesé ; c'est une recette à l'instinct digne d'une vraie mémé-confiture.
Lorsque la confiture semble prendre, y ajouter les tiges de coriandre et laisser infuser cinq minutes; c'est assez rapide avec cette herbe aromatique.


Enlever les tiges et placer la marmelade dans le pot en respectant toutes les règles d'hygiène de conservation.
De préférence, plaquer les rondelles réservées sur le bord du pot. Remplir avec la confiture chaude, mettre le couvercle, retourner le pot ...

Cette recette participe au jeu organisé chez Guylaine sur son blog : Cuisine Guylaine.



 
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